
Alors que de nombreuses entreprises, notamment dans la finance ou l’industrie, incitent leurs salariĂ©s Ă revenir au bureau, certaines structures choisissent un chemin radicalement diffĂ©rent : le 100 % tĂ©lĂ©travail, ou full remote. Ce modèle, adoptĂ© dès leur crĂ©ation par des entreprises comme Platform.sh ou Brawo, continue de faire ses preuves… malgrĂ© certaines limites.
🔍 Un levier puissant d’attractivité
Le full remote séduit, surtout dans les métiers en tension comme ceux de la tech. Chez Platform.sh, par exemple, 10 000 CV sont reçus chaque année. Pouvoir recruter à l’international, sans contrainte géographique, offre un avantage compétitif majeur. Pour beaucoup de talents, la flexibilité vaut parfois plus qu’un salaire élevé chez un géant du numérique.
âś… Autonomie, oui… mais avec pilotage
La confiance est centrale, mais elle s’accompagne d’un suivi clair des résultats : nombre d’appels, tâches effectuées, livrables produits… Pour les dirigeants interrogés, il ne s’agit pas de surveillance, mais de management par objectifs. Un juste équilibre à trouver pour éviter les dérives sans brider les collaborateurs.
⚠️ Les pièges du full remote
Ce modèle n’est pas sans failles : solitude, dilution de la culture d’entreprise, difficulté à détecter les signaux faibles en cas de mal-être, voire risque de burn-out lié à une frontière floue entre vie pro et perso. Il s’adresse donc à des profils autonomes, déjà expérimentés, et bien équipés pour travailler de chez eux. Les jeunes diplômés, eux, peinent parfois à trouver leurs repères dans ce cadre.
🤝 Garder du lien, un impératif
Pour pallier l’éloignement, les dirigeants misent sur des séminaires physiques réguliers, tous les trois mois environ. Ces moments collectifs permettent de recréer du lien, de relancer la dynamique, et de redonner un cap commun aux équipes.
📌 Le point de non-retour ?
Malgré les défis, un retour en arrière semble difficilement envisageable pour ces entreprises. Le modèle est désormais intégré, les collaborateurs sont dispersés, et une nouvelle forme d’organisation s’est imposée. Reste à l’optimiser, pour qu’il reste viable dans la durée.